Accord de Paris : Accord international sur le changement climatique conclu en décembre 2015. Il est assujetti à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et s’occupe des réductions et adaptations aux émissions des gaz à effet de serre, ainsi que des finances. L’accord souhaite limiter l’augmentation de la température mondiale moyenne de moins de 2 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle et d’idéalement ne pas dépasser 1,5 °C.
Anomalie : Valeur indiquant l’erreur apparente, ou la différence, à partir d’une valeur de base normale. Les valeurs négatives indiquent une condition inférieure à celle de base. Les valeurs positives indiquent une condition supérieure à celle de base.
BCCAQ: Les données des modèles climatiques présentées dans la version 2 de l’Atlas climatique sont constituées de 24 modèles climatiques globaux mis à l’échelle vers une résolution spatiale plus fine en utilisant la méthode Correction de biais/construction d’analogues (Bias-Correction/Constructed Analogues) avec reclassification des quantiles (Quantile mapping reordering (BCCAQ). Cette méthode offre plusieurs améliorations par rapport à l’ancienne méthode BCSD. Pour de plus amples informations, consultez nos pages « Données et méthodes » et « Limitations et notes importantes ».
CMIP5 : 5e phase du projet de comparaison de modèles couplés. CMIP5 est un exercice coordonné impliquant 20 groupes de modélisation climatique globale. Il a produit un protocole expérimental normalisé d’étude des résultats de divers modèles climatiques mondiaux. Les résultats des ensembles d’expériences CMIP5 contribuent aux rapports d’évaluation climatique internationaux, comme ceux du GIEC et le U.S. Global Change Research Program.
DSCB: Les données des modèles climatiques présentées dans la version 1 de l’Atlas climatique étaient constituées de 12 modèles climatiques globaux mis à l’échelle vers une résolution spatiale plus fine en utilisant la méthode désagrégation spatiale corrigée pour le biais (DSCB). Ces données étaient fournies par le Pacific Climate Impacts Consortium (PCIC).
Ensemble : Groupe de simulations réalisé par plusieurs différents modèles climatiques. Étant donné qu’aucun modèle ne peut être considéré le meilleur, il est de règle dans le cas des études sur le changement climatique d’utiliser les résultats de plusieurs modèles pour la projection climatique. Ceci produit une gamme de résultats plausibles pour faciliter l’analyse et la prise de décision. Nous utilisons les 12 modèles rendus disponibles par le Pacific Climate Impacts Consortium (PCIC) afin de créer nos ensembles de valeurs.
Forçage radiatif (FR) : Mesure d’un facteur d’influence (comme le dioxyde de carbone) qui cause un changement d’équilibre entre l’énergie qui entre et sort du système climatique. Un facteur produisant une valeur FR positive, augmente l’énergie du système qui cause un réchauffement planétaire.
Gaz à effet de serre : Gaz de l’atmosphère qui absorbe et émet l’énergie thermique infrarouge (chaleur). Les gaz à effet de serre principaux dans l’atmosphère sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, l’oxyde nitreux et l’ozone. Sans aucun gaz à effet de serre dans l’atmosphère, la température de la Terre serait trop froide pour soutenir la vie actuelle. Cependant, une concentration trop élevée de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pourrait causer un niveau de réchauffement planétaire dangereux.
GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Le GIEC est un organisme international administré par les Nations Unies. Il a été conçu pour évaluer la recherche en climatologie et publie régulièrement des rapports d’évaluation sur la science du changement climatique, les impacts du changement climatique et les options politiques relatives à l’adaptation et à l’atténuation au changement climatique.
Modèle de circulation générale (MCG) : Les MCG, aussi reconnus dans la littérature scientifique comme modèles de circulation générale couplés atmosphère-océan (MCGAO), utilisent de puissants ordinateurs pour modéliser le climat planétaire. Ils utilisent des équations et paramètres afin de décrire les configurations, processus et interactions entre atmosphère et océans, ainsi que de prédire les changements climatiques du futur sous différents scénarios d’émission de carbone. Notre Atlas du climat présente les résultats d’un ensemble de 12 MCG, utilisant les scénarios de carbone élevé RCP8.5 et de carbone faible RCP4.5. Consultez notre page sur les modèles climatiques pour plus d’information.
Modèle climatique mondial : Il s’agit d’un terme informel faisant référence aux divers types de modèles climatiques, incluant les modèles de circulation générale.
PCC : Prairie Climate Centre. Le PCC est un centre de recherche, de communication et de politique axé sur les changements climatiques, situé à l’Université de Winnipeg. Visitez notre page About Us pour plus de renseignements.
PCIC : Pacific Climate Impacts Consortium. Installé à l’Université de Victoria, le PCIC est un centre de service sur le climat régional qui effectue de la recherche statistique et scientifique sur les changements et la variabilité du climat.
Période préindustrielle : La révolution industrielle a commencé en Angleterre dans les années 1700, et a marqué le début de l’ère des changements climatiques causés par l’humain. Les mesures et projections climatiques sont fréquemment comparées aux valeurs préindustrielles. Le plus récent rapport d’évaluation du GIEC utilise la période de 1850-1900 à titre de référence.
RCP4.5 : voir « Scénario de carbone faible »
RCP8.5 : voir « Scénario de carbone élevé »
Saison de croissance : 1er avril au 31 octobre
Scénario de carbone élevé : Ce scénario présume que la concentration de gaz à effet de serre continuera d’augmenter d’un taux semblable à celui actuel. Ce scénario prédit que le forçage radiatif mondial moyen va augmenter de 8,5 W/m2 d’ici l’an 2100, comparé à celui de l’an 1750 (et va continuer d’augmenter bien après 2100). La littérature scientifique nomme ce scénario « RCP8.5. ». Des quatre scénarios d’évolution des gaz à effet de serre utilisés par le GIEC pour leur 5e rapport d’évaluation (RCP8.5, RCP6.0, RCP4.5, RCP2.6), ce scénario démontre un réchauffement planétaire et un changement climatique les plus graves.
Scénario de carbone faible : Ce scénario présume que les gaz à effet de serre vont continuer d’augmenter (mais à un taux plus bas qu’aujourd’hui) jusqu’au mi- siècle pour ensuite décliner significativement, et finalement se stabiliser à un niveau relativement bas d’ici la fin du siècle. Cependant, les concentrations de dioxyde de carbone seront à un niveau beaucoup plus élevé qu’elles le sont aujourd’hui. Le GIEC décrit ce scénario comme un « scénario de stabilisation » qui augmente le forçage radiatif de la planète par 4,5 W/m2 d’ici l’année 2100, comparé à celui de l’an 1750. La littérature scientifique nomme ce scénario « RCP4.5. ». Des quatre scénarios d’émissions de gaz à effet de serre utilisés par le GIEC dans leur 5e rapport d’évaluation (RCP8.5, RCP6.0, RCP4.5, RCP2.6), ce scénario d’émission cause le deuxième niveau le plus bas de réchauffement planétaire et de changement climatique.
Scénario RCP : Scénarios utilisés pour la modélisation climatique afin de simuler le niveau de changement climatique en réponse aux différents niveaux d’activité humaine. Ils représentent la trajectoire de différentes concentrations de gaz à effet de serre possibles. Quatre scénarios RCP ont étés conçus afin de guider la recherche sur le climat, chacun menant à un différent niveau de forçage radiatif (indiqué par le numéro donné après chaque RCP). RCP8.5 démontre le réchauffement le plus drastique et décrit un avenir possible si l’augmentation d’émissions de gaz à effet de serre continue (nous y faisons référence au « Scénario de carbone élevé » de l’Atlas). RCP2.6 mène au réchauffement le moins élevé et reflète un avenir formé par les efforts immédiats et rigoureux afin de réduire drastiquement les émissions des gaz à effet de serre. RCP4.5 (notre « Scénario de carbone faible») et RCP6.0 se situent entre ces deux extrêmes, prévoyant un avenir dans lequel certaines atténuations des émissions préviendront les réchauffements extrêmes constatés au RCP8.5.